Histoire de Nîmes

Un peu d’Histoire

Sous l’époque d´Auguste , Nîmes est devenue la Colonia Augusta de Nemausus. C’est la ville la plus étendues de la Gaule romaine.
Anciennement «Nemausus», capitale de la tribu celte des «Volques Arecomici», devenue colonie romaine. Enrichie par Auguste, Agrippa et Hadrien. Evangélisée au 3ème par saint Baudile, Nîmes fut ravagée par les invasions barbares. Charles Martel fit le siège des arènes qu’il incendia. Siège d’un évêché, Nîmes fut administrée par un évêque et des vicomtes, vassaux des comtes de Toulouse, avant d’être incorporée à la France en 1229, à la suite de la croisade contre les Albigeois. La Réforme y fut accueillie avec faveur au 16ème. En 1567, les protestants massacrèrent un grand nombre de catholiques. La ville se soumit au roi après la prise de La Rochelle. Elle fut à nouveau le théâtre de troubles, lors de la révolte des Camisards. Les Nîmois étaient appelés «manjo merlusso», mangeurs de morue. Crocodile dans les armes de la ville. Patrie de saint Castor, Jean Nicot, François Guizot, Alphonse Daudet, Henry Bataille, André Chamson, Marc Bernard, Jean Paulhan, le fabuliste Bigot, la pianiste Marguerite Long.

Des monuments exceptionellement conservés

Les monuments antiques de Nîmes sont à la fois paysage urbain et lieux de vie, de spectacles, de culture, de découvertes.
Le Sanctuaire de la Fontaine, englobe l’ancien lieu de culte indigène dans un vaste complexe architectural, au centre duquel se trouvait l´autel i     mpérial. Dans le Jardin de la Fontaine, créé au XVIIIè siècle sur ce site romain, le Temple de Diane demeure le seul vestige antique visible.